Étude sur la louange

1. Yadah
 
L’essence de yadah est de lever les mains tout en rendant grâce et en confessant. Yadah est généralement une forte expression vocale confessant les attributs de Dieu. Cela comprend le fait d’élever ses mains dans un contexte communautaire, comme on le ferait de nos jours lors d’un spectacle à l’école ou avant un grand match à l’université. Ce type de louange est utilisé avec la pleine compréhension que Dieu s’investit avec les personnes qui sont en train de Le louer.
 
Lorsque nous donnons une louange yadah, nous savons que nous ne sommes pas seuls dans la bataille. Nous louons et remercions Dieu parce que nous savons qu’Il est bien plus grand que tous nos ennemis ou adversaires. Nous Le remercions parce qu’Il prend sur Lui la responsabilité et la gloire de la victoire. Yadah signifie que Dieu combat pour nous ; Il nous a pardonné et Sa faveur est sur nous.
 
Un bon exemple de la louange yadah se trouve dans le vingtième chapitre de II Chroniques. Les trois armées de Moab, d’Ammon et de la montagne de Séir étaient venues combattre le roi Josaphat, roi de Juda. La peur avait envahi le peuple, car ils savaient que la victoire ne pouvait être obtenue par la seule force du nombre.
 
Le roi Josaphat était également effrayé ; cependant, il savait que la réponse à cette situation ne se trouvait pas dans la force et le nombre de soldats, ou dans la solidité des murailles de la ville, mais dans le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
 
Le roi publia un jeûne et commença à prier. Il rappela à Dieu qu’Il était le Dieu dans les Cieux qui domine sur tous les royaumes des nations. Le roi rappela à Dieu qu’Il était le Dieu qui avait chassé les habitants de ce pays et qui avait donné ce pays à la postérité d’Abraham. Il rappela au Seigneur qu’ils y avaient bâti un sanctuaire pour Son nom. Le roi Josaphat croyait que Dieu allait intervenir en leur faveur, juger et les sauver de leurs ennemis. II Chroniques 20:12 dit :
Ô notre Dieu, n'exerceras-Tu pas Tes jugements sur eux ? Car nous sommes sans force devant cette multitude nombreuse qui s'avance contre nous, et nous ne savons que faire, mais nos yeux sont sur Toi.
 
Tandis que tout le peuple se tenait debout devant l’Éternel, l’Esprit du Seigneur saisit Jachaziel le Lévite. Il commença à prophétiser la Parole du Seigneur à la congrégation ce qui est repris en II Chroniques 20:15-17 :
15 Et Jachaziel dit : Soyez attentifs, tout Juda et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat ! Ainsi vous parle l'Éternel : Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu.
16 Demain, descendez contre eux ; ils vont monter par la colline de Tsits, et vous les trouverez à l'extrémité de la vallée, en face du désert de Jeruel.
17 Vous n'aurez point à combattre en cette affaire : présentez-vous, tenez-vous là, et vous verrez la délivrance que l'Éternel vous accordera. Juda et Jérusalem, ne craignez point et ne vous effrayez point, demain, sortez à leur rencontre, et l'Éternel sera avec vous !
 
Après cela, Josaphat et tout le peuple se prosternèrent devant le Seigneur et L’adorèrent. Le matin suivant, le roi nomma des chantres et des musiciens pour marcher devant l’armée, pour chanter et célébrer le Seigneur. II Chroniques 20:21 nous dit :
Puis, d'accord avec le peuple, il nomma des chantres qui, revêtus d'ornements sacrés, et marchant devant l'armée, célébraient l'Éternel et disaient : Louez l'Éternel, car sa miséricorde dure à toujours !
 
Cet exercice de louange était connu sous le nom de yadah. Alors que les armées de Juda marchaient, elles levaient les mains en signe de confiance et de victoire, sachant que la bataille n’était plus la leur ; la bataille était au Seigneur. Ils remerciaient Dieu en avance pour la victoire sur leurs ennemis, même si ces derniers étaient bien plus nombreux.
 
Dieu répondit à leur louange et vainquit leurs ennemis. II Chroniques 20:22-24 rapporte :
22 Au moment où l'on commençait les chants et les louanges, l'Éternel plaça une embuscade contre les fils d'Ammon et de Moab et ceux de la montagne de Séir, qui étaient venus contre Juda. Et ils furent battus.
23 Les fils d'Ammon et de Moab se jetèrent sur les habitants de la montagne de Séir pour les dévouer par interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s'aidèrent les uns les autres à se détruire.
24 Lorsque Juda fut arrivé sur la hauteur d'où l'on aperçoit le désert, ils regardèrent du côté de la multitude, et voici, c'étaient des cadavres étendus à terre, et personne n'avait échappé.
 
Dans cette incroyable histoire, le peuple de Dieu a utilisé la louange comme une arme. Ils ont remercié Dieu avant même que la bataille n’ait commencé, et ils ont déclaré Ses œuvres, Ses actes et Ses promesses. Ils ont invoqué le Dieu vivant et Lui ont demandé d’intervenir dans cette situation qui, sans l’aide et l’assistance de Dieu, aurait certainement abouti à une défaite pour Son peuple. Ils ont rappelé à Dieu qu’ils étaient Ses enfants, les descendants d’Abraham.
 
Cette yadah, le fait d’élever les mains et de crier les caractéristiques, les attributs, l’histoire et les promesses de Dieu tout en rendant grâce, était tout ce dont le peuple de Dieu avait besoin afin que Dieu agisse en leur faveur.
 
 
2. Towdah
 
Towdah signifie étendre les mains en signe de remerciement. Ceci est également utilisé pour remercier Dieu pour Ses promesses et Son alliance avec Son peuple. Lorsque nous remercions Dieu pour quelque chose avant que cela n’arrive, c’est un genre de towdah. Cet acte de louange dit : « Seigneur, je Te remercie de pourvoir à tous mes besoins. » Il peut encore dire : « Seigneur, je Te remercie du fait que tous mes enfants seront sauvés et Te serviront. »
 
La towdah remercie Dieu en dépit des circonstances négatives auxquelles nous pouvons être confrontés. La towdah remercie Dieu et Lui rend gloire lorsque nous ne pouvons pas voir de solutions à nos problèmes dans le naturel. Cela tout en sachant, par ailleurs, qu’il existe des agents spirituels ou des anges que Dieu a mis à notre service pour combattre nos batailles dans les lieux célestes avant qu’elles ne se manifestent dans le naturel.
 
Lorsque mes enfants étaient petits, je travaillais dans une université locale du nord de la Californie. Le soir, lorsque je rentrais à la maison, mes garçons couraient vers moi, les mains tendues, pour me recevoir et célébrer mon arrivée. Ils ne pouvaient pas attendre que je franchisse le seuil de la maison ; alors ils se ruaient vers moi et se jetaient dans mes bras. Alors je me mettais à les chatouiller et à les taquiner. Nous nous mettions à rire et à faire les fous. Chaque soir nous nous amusions.
 
J’ai été fatigué de nombreux soirs, mais jamais fatigué au point de rater ces précieux moments avec eux. Parfois, j’avais de sérieux problèmes à régler, tels que des factures ou du travail que j’avais ramené à la maison. Cependant, quel que soit ce que j'avais à faire, je mettais toutes ces préoccupations de côté afin de passer du temps de qualité et de m’amuser avec mes fils et mon épouse.
 
Mes fils ne se sont jamais inquiétés de choses telles que les factures, le remboursement de l’emprunt de la maison, les assurances ou l’entretien de la voiture. Ils savaient que leur père allait s’occuper de toutes ces choses, car c’est ce que les pères font. S’ils ne se sentaient pas bien, ils savaient que Papa et Maman allaient faire le nécessaire pour tout arranger, car c’est ce que font les parents.
 
Lorsqu’ils se précipitaient vers moi à la fin de la journée, les mains tendues vers moi, et sautaient dans mes bras, c’était une sorte de towdah. Ma promesse et mon engagement envers eux sont de les protéger et de pourvoir à leurs besoins quotidiennement. Leurs bras tendus pour me recevoir étaient une démonstration de leur foi et de leur confiance totale en moi : j’allais faire le nécessaire afin que leur vie soit en sécurité et que leurs besoins primaires soient pourvus.
 
Lorsque nous tendons nos mains et nos bras vers Dieu le Père en signe de towdah, nous Lui disons que nous n’avons ni inquiétudes ni peurs, car Il pourvoira à tous nos besoins selon Sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ, selon Philippiens 4:19. Nos mains étendues, ou towdah, sont une manière de dire à notre Père que notre foi et notre confiance totale sont en Lui, et que nous ne serons ni effrayés, ni ébranlés par tout ce qui pourrait tenter de voler notre joie. Nous Lui faisons savoir que nous ne sommes pas préoccupés par toutes les choses qui pourraient tenter de troubler notre quiétude. Nous disons à Dieu que nous savons qu’Il est prêt, capable et disposé à prendre soin de nous. Notre towdah est une manière de dire merci à notre Père et de déclarer que tout va bien grâce à Lui.
 
Un exemple biblique de la towdah se trouve en Psaumes 50:23, « Celui qui offre pour sacrifice des actions de grâces Me glorifie, et à celui qui veille sur sa voie Je ferai voir le salut de    Dieu. »
 
 
3. Shabach
 
Shabach est un cri à Dieu. Crier à Dieu à haute voix nous aide à libérer nos émotions et à retrouver la liberté dans l’esprit. Généralement, lorsque nous crions, nous levons toute inhibition et toute réserve, et nous nous laissons emporter par l’excitation du moment. Nous ne nous préoccupons pas de qui regarde ou de ce que les gens peuvent penser à notre sujet. Si les autres partagent notre joie et notre célébration, tant mieux, mais si ce n’est pas le cas, nous refusons de laisser leur manque d’engouement voler notre joie.
 
Tout le temps que j’ai servi dans l’Armée de l’Air des États-Unis, j’ai la plupart du temps participé aux concours de talents de l’Air Force. Chaque année, notre base organisait un concours pour les aviateurs qui avaient un don pour les arts de la scène. Il existait de nombreuses catégories, telles que : chanteur masculin, chanteuse féminine, groupes, danseurs, comédiens.
 
Le concours comportait plusieurs  étapes : locale, régionale, nationale et mondiale. Tout le monde commençait au niveau local, et ceux qui gagnaient passaient au niveau suivant, jusqu’à ce que les vainqueurs mondiaux aient été choisis. Chaque année, j’avais la chance de gagner à plusieurs niveaux. Ma plus grande joie a été de concourir au niveau mondial en tant qu’artiste masculin solo, catégorie dans laquelle j’ai fini à la troisième place. Chaque niveau de compétition apportait son lot de stress et d’intimidation. Chaque compétition proposait des personnes extrêmement talentueuses.
 
Chaque fois que les juges annonçaient le total des points et les vainqueurs, il y avait des cris de joie et de victoire incontrôlables. Pour les vainqueurs, ces moments seront pour toujours gravés dans leur cœur et leurs pensées. Personnellement, je n’ai jamais perdu ma voix du fait d’avoir chanté, mais bien souvent, je l’ai perdue après avoir crié et célébré sans retenue lors des fêtes que nous avions après que j’ai été déclaré vainqueur !
 
Ce furent de merveilleux moments de ma vie ; cependant, ils ne sont rien en comparaison avec la célébration continuelle de ma vie depuis que j’ai donné ma vie au Seigneur Jésus. Je n’essaie plus de gagner des trophées et des récompenses. Ma plus grande passion est de gagner des âmes. Chaque fois que mon équipe de ministère et moi-même présentons un concert de louange, ma prière est que des âmes perdues pénètrent dans le Royaume de Dieu.
 
Il y a des cris de joie à chaque réunion, lorsque les pécheurs deviennent saints après avoir prié la prière du salut avec moi. J’invite toujours la congrégation à se joindre au groupe lorsque nous nous libérons et crions au Seigneur pour le grand miracle qu’Il vient de faire. Lorsqu’une personne naît de nouveau dans le Royaume, tout le Ciel se réjouit avec nous qui sommes sur Terre.
 
Lorsque nous louons le Seigneur à haute voix pour les choses qu’Il a faites, ou pour Qui Il est, nous exerçons la shabach. Les Écritures suivantes sont des exemples de shabach :
 
Car Ta bonté vaut mieux que la vie : mes lèvres célèbrent Tes louanges. (Psaumes 63:3)
 
Louez l'Éternel, vous toutes les nations, célébrez-Le, vous tous les peuples ! (Psaumes 117:1)
 
Jérusalem, célèbre l'Éternel ! Sion, loue ton Dieu ! (Psaumes 147:12)
 
Que chaque génération célèbre Tes œuvres, et publie Tes hauts faits ! (Psaumes 145:4)
 
Dites : Sauve-nous, Dieu de notre salut, rassemble-nous, et retire-nous du milieu des nations, afin que nous célébrions Ton saint nom et que nous mettions notre gloire à Te louer ! (I Chroniques 16:35)
 
Sauve-nous, Éternel, notre Dieu ! Et rassemble-nous du milieu des nations, afin que nous célébrions Ton saint nom, et que nous mettions notre gloire à Te louer ! (Psaumes 106:47)
 
37 Et lorsque déjà Il approchait de Jérusalem, vers la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, saisie de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu'ils avaient vus.
38 Ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le Ciel, et gloire dans les lieux très hauts ! (Luc 19:37-38)
 
Les personnes qui pratiquent la shabach sont souvent critiquées. Certains considèrent ce type d’adoration comme indigne, notamment les gens qui sont coincés et remplis d’orgueil. Les gens qui sont mal à l’aise avec une louange bruyante sont plus préoccupés par ce que les autres vont penser d’eux, que par ce que Dieu pense à leur sujet.
 
Lorsque notre Seigneur Jésus a fait Son entrée triomphale dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, la multitude suivit Jésus et vint à Sa rencontre en criant : « Hosanna ! » Certains leaders religieux voulaient que Jésus reprenne le peuple et calme ses cris.
 
Cependant, Jésus, au contraire, a encouragé le peuple et réprimandé les pharisiens, leur disant que si les gens ne Le louaient pas, alors les pierres le feraient à leur place. Ceci est repris en Luc 19:39,40, qui dit :
39 Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus : Maître, reprends Tes disciples.
40 Et Il répondit : Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront !
 
J’aime crier au Seigneur, que ce soit lors de la célébration ou de la prière. Lorsque je crie durant la célébration, je sais que les armées célestes célèbrent avec moi. Jésus a prié, « Que Ton nom soit sanctifié ; que Ton règne vienne. » (Luc 11:2b). Si l’on tient compte de toutes les expériences célestes des Écritures, on réalise qu’il existe une louange forte et intense autour du trône de Dieu. Il a choisi d’établir Sa demeure en nous, et afin de rester cohérent avec le Royaume des Cieux, je trouve cela approprié de libérer ma louange de manière continue, ainsi que le roi David nous a encouragés à le faire. Voici les paroles du roi David en Psaumes 34:1 : « Je bénirai l'Éternel en tout temps; Sa louange sera toujours dans ma   bouche. » Je ne veux pas qu’une pierre me remplace pour louer le Seigneur. Je refuse qu’une pierre ou quoi que ce soit d’autre remplace ma louange.
 
 
4. Zamar
 
Zamar consiste à faire de la musique ou à jouer d’un instrument. C’est le mot hébreu utilisé pour décrire la louange faite à Dieu au moyen de la voix ou d’un instrument de musique. En Psaumes 150, l’auteur donne aux musiciens et aux chantres l’ordre de louer le Seigneur avec tous les instruments et avec les voix. L’auteur, probablement le roi David, ordonne que le Seigneur soit loué dans les Cieux et dans Son sanctuaire. Il nous demande de Le louer pour Sa puissance, pour Ses hauts faits, et pour l’immensité de Sa grandeur.
 
Il est exigé que chaque instrument loue le Seigneur avec enthousiasme et ferveur. Aucun instrument n’en est exempté. Cela est vrai encore aujourd’hui. Nous devons utiliser tous les moyens disponibles pour affirmer Sa gloire et Sa grandeur.
 
En cette ère de nouvelles technologies, nous avons bien plus d’instruments que n’en avaient les gens au temps où les Psaumes furent écrits. Non seulement nous avons plus d’instruments, mais nous pouvons procéder à des modifications électroniques qui amplifient et ajoutent des couleurs et des variations au son des instruments. Nous pouvons même ajouter des effets visuels aux musiques lorsqu’elles sont jouées. Des mots et des photos peuvent être projetés sur un écran, afin qu’il soit plus facile pour tous de lire tandis que la musique joue.
 
Avec des recueils de paroles et de partitions si facilement disponibles, aucune personne ne peut trouver une raison, ou une excuse, pour ne pas louer le Seigneur. Chaque bouche doit se remplir de glorieuses louanges pour notre grand Dieu.
 
Psaumes 150 :
 
1 Louez l'Éternel ! Louez Dieu dans Son sanctuaire ! Louez-Le dans l'étendue, où éclate Sa puissance !
2 Louez-Le pour Ses hauts faits ! Louez-Le selon l'immensité de Sa grandeur !
3 Louez-Le au son de la trompette ! Louez-Le avec le luth et la harpe !
4 Louez-Le avec le tambourin et avec des danses ! Louez-Le avec les instruments à cordes et le chalumeau !
5 Louez-Le avec les cymbales sonores ! Louez-Le avec les cymbales retentissantes !
6 Que tout ce qui respire loue l'Éternel ! Louez l'Éternel !
 
 
5. Halal
 
Halal signifie délirer, vanter, célébrer, sauter et briller. Halal est la racine du mot alléluia. Alléluia ou hallelujah est utilisé dans le monde entier comme expression de louange. Ce mot est utilisé afin d’exalter le nom du Seigneur. Alléluia se prononce à haute voix ou, s’il est prononcé doucement, avec passion et intensité. Ce mot est utilisé pour remercier Dieu le Père, et magnifier ou vanter Ses grandes œuvres et Ses hauts faits.
 
Une des définitions de halal est d’être ouvertement fou. Le peuple hébreu adorait et louait un Dieu que personne ne pouvait voir. Toutes les autres nations adoraient un objet créé par des mains humaines, ou quelque chose dans la nature qui était visible et identifiable. Elles adoraient le soleil, la lune, des objets de la nature, des animaux, ou d’autres créatures qui ne pouvaient ni leur répondre ni pourvoir à leurs besoins.
 
Jéhovah, le Dieu des Hébreux, quant à Lui, répondait non seulement à leurs prières, mais Il les visitait avec Sa présence manifeste en réponse à une louange et à une adoration appropriées de la part de Son peuple. Il était un Dieu qui parlait à Son peuple et lui donnait des lois et instructions spécifiques. Jéhovah allait au-devant de lui dans les batailles et lui donnait des victoires miraculeuses. Le Dieu hébreu apportait la honte et la destruction sur les prétendus dieux des autres nations.
 
Du fait que personne ne pouvait voir le Dieu hébreu, les autres nations traitaient facilement les Hébreux de fous lorsqu’ils louaient et exaltaient leur Dieu ; jusqu’à ce qu’ils soient touchés ou détruits par la colère du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
 
Lorsque les Hébreux louaient leur Dieu, ils perdaient toute inhibition et célébraient avec ferveur et enthousiasme. Pourquoi ne pas vanter leur grand Dieu ? Jéhovah les avait délivrés, les avait nourris, les avait protégés, les avait fait prospérer, et avait combattu pour eux. Il les avait conduits dans un pays, leur avait donné des villes qu’ils n’avaient pas bâties, des vignes qu’ils n’avaient pas plantées, et des puits qu’ils n’avaient pas creusés. Il avait accompli la promesse faite à leurs ancêtres, et leur faisait la promesse qu’Il serait toujours avec eux s’ils obéissaient à Sa Parole et à Ses commandements.
 
Alors pourquoi ne pas crier ? Ils avaient de quoi crier. Pourquoi ne pas danser et chanter ? Ils avaient des raisons de danser et de chanter ! Lorsqu’ils regardaient à tout ce qu’Il avait fait pour eux, et tout ce qu’Il prévoyait de faire, ce devait être facile pour eux de L’aimer, de Le remercier et de se vanter à Son sujet. Il était leur Dieu, et ils étaient le peuple qu’Il S’était choisi.
 
Je suis un passionné de sport. J’apprécie vraiment mes équipes préférées. Elles me procurent de la joie et de l’enthousiasme, surtout lorsqu’elles gagnent un titre ou un championnat. Je célèbre avec elles lorsqu’elles remportent un jeu important. Je saute, crie, hurle et me comporte comme un fou, en faisant des Top 5 et des checks lorsqu’elles gagnent un championnat ou un titre mondial. Malheureusement, en tant qu’un de leurs fans, je ne « reçois » que du divertissement. Elles reçoivent le prestige et de hauts salaires, et je suis tout à fait pour ; mais tout ce que je récolte en étant un de leurs supporters, ce sont quelques heures de distraction et parfois une voix cassée.
 
Jésus est mon champion ! Il a gagné bien plus qu’un titre. Il a gagné le  monde ! Il a gagné la victoire de toutes les victoires. Il est le champion de tous les champions. Il détient tous les records et il ne reste aucun jeu à jouer.
 
Contrairement à mes héros sportifs, Il a partagé la récompense de la victoire avec moi et tous ceux qui croient en Lui. Nous sommes plus que vainqueurs, car la victoire qu’Il a gagnée n’était pas pour Lui, mais pour tous ceux qui Le suivent et gardent Ses commandements. Elle était pour tous ceux qui sont remplis de Son Esprit et qui font Sa volonté. Grâce à Sa victoire, nous bénéficions de la vie en abondance et de la vie éternelle. Nous avons accès et audience auprès de Dieu notre Père. Nous avons la paix, la joie et les plaisirs à tout jamais.
 
C’est la raison pour laquelle nous Le louons. C’est la raison pour laquelle nous nous vantons, nous crions, nous dansons et nous célébrons devant Lui. Il nous a Lui-même invités à chanter à haute voix et à jouer des instruments devant Lui. Il nous a invités à faire un bruit joyeux devant Lui. Dieu aime la louange, et j’aime Le louer. Il a toujours été, et est toujours toutes les choses merveilleuses et impressionnantes que l’on a dites à Son sujet. Dieu est bon, et Sa bonté dure toujours.
 
Je n’ai pas honte de Qui Il est ni de ce qu’Il est. Si j’ai l’air fou lorsque je loue mon Sauveur, alors je continuerai à sembler fou. Si ma louange rend les hypocrites mal à l’aise, alors qu’il en soit ainsi. Si ma danse devant le Seigneur me rend indigne à leurs yeux, alors j’accepte cette étiquette. Je préfère trouver faveur aux yeux de Dieu que tenter de satisfaire le cœur de l’homme.
 
Je Le célèbre parce que je sais ce qu’Il a fait pour moi. Je ne vais pas argumenter ou discuter basé sur ce qu’Il a fait, ou n’a pas fait, pour les autres. Je sais simplement ce qu’Il a fait pour moi et ma famille. Je suis très fier de mon Dieu. Ses louanges seront toujours dans ma bouche.
 
 
6. Tehillah
 
Tehillah signifie la louange dans laquelle Dieu demeure. La Bible dit en Psaumes 22:3, « Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d'Israël. » Examinons ce verset plus en détail.
 
Saint signifie que Dieu est séparé et mis à part. Pour être saint, il faut être pur et non contaminé – sans défaut et incorruptible. Siéger signifie demeurer ou être intronisé. Les louanges sont des éloges favorables.
 
Est-il étonnant que le roi David adore Dieu ? Il dit en Psaumes 34:1 : « Je bénirai l'Éternel en tout temps ; Sa louange sera toujours dans ma   bouche. » Le roi David avait une révélation et un témoignage intérieur au sujet du Père, qui dépassaient largement ceux des gens de son époque. Il savait que s’il élevait continuellement les noms et attributs de Dieu, alors Dieu allait devoir répondre aux confessions et déclarations de David.
· David a déclaré que Dieu était son Berger – Dieu devait le conduire (Psaumes 23:1)
· David a déclaré que Dieu était son Bouclier – Dieu devait le protéger (Psaumes 3:3)
·  David a déclaré que Dieu était son Roi et son Seigneur – Dieu devait être son autorité et sa source (Psaumes 5:2)
·  David a fait confiance à Dieu pour son salut – Dieu devait le sauver (Psaumes 7:1)
 
Dieu et Sa Parole ne forment qu’un. Lorsqu’Il dit quelque chose, cela doit arriver. S’Il dit qu’Il va faire une certaine chose, Il la fera. C’est la raison pour laquelle il est si important de connaître la Parole de Dieu et de prier selon la Parole de Dieu. Il est la Parole ; Il ne peut changer. Il doit accomplir Sa Parole. Il veille sur Sa Parole pour L’accomplir.
 
Lorsque nous prions et déclarons Ses promesses, que nous décrétons Son caractère par la foi et en pleine confiance, Dieu doit répondre à ces déclarations, car Il siège dans ces déclarations de louange. Il habite au milieu de nos louanges.
 
Comment peut-on avoir l’assurance que Dieu est toujours avec nous ? En Le louant. Au milieu des situations difficiles, continuons à Le louer. Lorsque nous prions la prière du salut et déclarons que Jésus est le Seigneur de notre vie, nous recevons immédiatement le salut. Cette même foi et cette même déclaration qui nous ont sauvés sont la même foi et la même déclaration qui nous délivreront des circonstances qui nous troublent quotidiennement. La présence de Dieu est aussi proche de vous que vos paroles de louanges.
·   Appelez-Le votre Sauveur, et Il sera là pour vous sauver
·  Appelez-Le votre Paix, et Il sera là pour vous donner une paix qui surpasse toute compréhension
· Appelez-Le votre Pourvoyeur, et sachez qu’Il pourvoira à tous vos besoins, selon Sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ
·  Appelez-Le votre Roi, et Sa justice vous séparera des péchés que vous avez commis
·  Appelez-Le votre Seigneur et Il prendra immédiatement Ses responsabilités quant à votre bien-être
· Appelez-Le votre Défenseur et Il deviendra votre avocat
·   Invoquez-Le en tout lieu, car Il ne vous délaissera ni ne vous abandonnera jamais
·  Invoquez Son nom, car Son nom même signifie salut.
 
IL SIÈGE AU MILIEU DE NOS LOUANGES – Tehillah